Bienvenue dans mon univers
Mais je comprends que ce n’est pas vraiment du chagrin. Ce sont tous ses mots que j’ai cueillis depuis je connais son écriture dont mon cœur s’est empli pour pouvoir se nourrir, pour pouvoir faire son boulot de cœur, qui se sont voilés de « Soulage ». Aujourd’hui, ce matin, ils sortent pour se fondre aux gouttelettes de la brume qui enveloppent ma campagne. Ils contiennent toute la lumière du monde qu’il savait aspirer et nous offrir en aubade au rien. Ce rien qui est l’essentiel de ce qui doit exister vraiment : ce qui ne se saisit pas.
J’ai si souvent marché, parcourant avec lui l’immense refuge qu’il a construit pas à pas, mot à mot, toute la poussière invisible du vol du rouge-gorge qui passait si souvent lui dire bonjour : « Tout va bien, Christian, je suis là, tu peux nourrir les pages blanches. Ce sont les houppelandes des anges que tu entretenais de légèreté précieuse ».
Excusez-moi : non, je ne vous tutoie pas. J’ai seulement cueilli cette aubade du petit oiseau au cœur rouge. J’entends au fond de moi votre rire clair. Il devient perpétuel. C’est le geai de votre bois qui désormais me le restituera à jamais.
Je ne vous ai pas rencontré, sauf dans vos mots : vos livres, quelques interventions dans les médias. Et vos lettres ; nous en avons échangé par deux fois. Il aurait pu y en avoir plus. Je sais que vous m’auriez toujours répondu. Vous aviez cette noblesse. Alors je n’ai pas voulu vous obliger, je ne vous ai plus écrit. Sauf à satisfaire ma soif d’échange, cela est devenu inutile. Vous me répondiez par avance dans vos livres.
Vous êtes le seul auteur, je crois, à écrire en particulier à et pour chacun. Et pourtant, vous nous disiez que ce n’est pas raisonnable de cueillir vos mots comme écris pour nous en propre.
J’ai cette image que vous preniez une feuille tombée d’un arbre—à votre insu—et que vous la relâchiez de votre hauteur pour pouvoir en saisir tout le langage qu’elle mettait dans sa chute. Mais ce n’était pas utile. Tout se passait comme si les feuilles, nourries d’or par l’automne allié aux rayons du soleil qu’il trouait au travers des branchages pour se créer, choiraient pour que vous en cueilliez la valse, pas de deux, au juste instant où vous étiez prêt à le saisir.
Il n’est pas utile de vous dire, Christian Bobin. Il suffit de vous lire à voix haute, pour ceux qui ne vous connaissent pas ou peu. Vous vous disiez vous-même à tous moments.
C’est là, je crois, sans dubitable nécessité, que vous nous donniez à voir l’essentiel. Ou rien. Mais c’est pareil.
Voici des mots que j'affectionne et respecte au plus haut point. Je peux tout à
fait les faire miens.
" Je ne peux souscrire à la valeur des jugements péremptoires qui décident de ce qui est bon ou mauvais, de beau ou de laid, de juste ou d’injuste. Il est difficile de rester honnêtement objectif ; dans son for intérieur, l’individu étant toujours guidé par ses goûts personnels, ses opinions tenaces ou provisoires, ses penchants affectifs ou ses inimitiés. Selon soi, chacun a sur l’esthétique et sur toute chose, sa propre mesure. Mais les mass-media, ceux qui font l’opinion du grand nombre, ne s’embarrassent pas de nuances ni d’examens. Ils tranchent.
N’ayant de compte à rendre à qui que ce soit, j’essaie d’échapper à ces détestables formes de basse démagogie en exprimant le fond de ma pensée indépendamment d’une quelconque compromission ni intime préférence, restant tout au long de ma vie fidèlement attachée à mes concepts libertaires dans l’acception formelle et déterminante, sans autre engagement (mot de domestique !) que ma seule résistance aux influences corruptrices, idéologiques ou autres, sans dérapage vers des concessions aux traditions débiles consternantes, sous aucun prétexte. Dans mes écrits, je vise moins à séduire qu’à créer le contact, éclairer un peu, appeler l’attention de ceux et celles qui me lisent sur certains problèmes essentiels ou sur quelques personnalités remarquables qui restent des années dans le purgatoire des lettres et des idées, quand ils ne sont pas volontairement enfouis dans un oubli sépulcral.
Ce préambule n’a pas l’intention de me poser en exemple. Qui me connaît sait mon effacement. Il tend simplement qu’à bien poser les soucis qu’inspirent à chacun, et aux plus jeunes surtout, les problèmes de l’heure.
L’expansion démesurée de l’industrialisation depuis les premières décennies de ce siècle, dans le monde et, bien sûr, dans notre pays, essentiellement agricole et artisan à l’origine, plus l’explosion démographique démentielle, criminellement encouragée et rémunérée, ont traîné à leur suite toutes les formes d’esclavage, les cités-dortoirs avec leurs blocs de ciment uniformément édifiés, leurs logements exigus tristement identiques, d’où ne fusent ni rires, ni chants humains. Tout cela sans contrepartie de sécurité de travail, de quiétude morale et matérielle pour les forçats des deux sexes qui sont soumis à ce modernisme échevelé. Les moyens de vivre qui leur sont dévolus sont des plus réduits et des plus aléatoires étant donné le trop grand nombre de candidats à l’embauche, le machinisme chaque jour plus perfectionné qui élimine automatiquement le besoin de bras, les émigrations et les conflits de guerre constants. Bilan : les riches sont de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres !
Et l’on se dit…à quoi bon tant de tentatives, tant d’efforts, tant d’essais puisque, d’après Descartes (déjà), il vaut mieux changer ses désirs que l’ordre du monde.
La vérité est toujours rugueuse et suscite pas mal de discussions, d’oppositions qui noient souvent la simplicité claire et la logique. Et l’on se demande anxieusement quel remède géant efficace pourrait guérir les plaies de ce monde gangréné ?…Ma longue existence a vu s’évanouir trop de chimères pour que mon réalisme objectif put se satisfaire d’hypothétiques prévisions sur le présent et l’avenir des sociétés malades de leur expansion même. Les révoltes sporadiques populaires de défense et de justes revendications ne sont que temporairement calmées par quelques miettes accordées à regret par ceux qui détiennent encore tous les pouvoirs, l’argent, les monopoles, la force policière et militaire. Et aussi, il faut compter avec les complications malaisées à régler d’une crise économique sans cesse aggravée, les guerres ici et là, entretenues par des puissances maîtresses pour leurs besoins inavouables de mainmise sur les nations mineures sacrifiées.
La réunion de ces calamités ne manque pas de susciter un regain des instincts primitifs d’un racisme latent, nié, mais terriblement ancré au fond de nos consciences. Tant de maux, tant d’obstacles à vaincre avant de sortir de ce bourbier dans lequel nous sommes tous enlisés !… Eh bien ! Envers et contre tout, malgré tous ces naufrages, le recul de nos plus chères espérances, nos aspirations d’une harmonie de tous les peuples réconciliés ; d’une communion de tous les êtres dans le même idéal de paix, d’équité, de fraternisation réelle ; de la disparition d’un étatisme autoritaire étroit et des règles abusives de l’Église et du Militaire…le vrai libertaire, le militant actif et convaincu du bienfondé de ses convictions profondes ne peut baisser les bras et renoncer à son apostolat.
Et ces quelques lignes n’ont d’autres motivations que celle d’encourager les jeunes, parfois déçus, inquiets à juste titre, à ne pas perdre pied, à garder leur foi dans une humanité plus clairvoyante, améliorée ; en une vie, enfin, qui doit et peut changer. Gardez-vous intacts le plus possible, préservez-vous, tout en apportant les fruits de votre jeunesse, si brève, au soutien et à la diffusion de l’idéalisme libertaire réaliste. Instruisez-vous et répandez vos connaissances autour de vous. Votre propre salut et le salut collectif sont en jeu. Ne cédez pas au scepticisme négatif et stérile. Remisez la déprime. Agissez. Donnez un sens à votre vie. "
Jeanne Humbert,
in Le libertaire N°49 - août 1984)
[ Jeanne Humbert (1890 - 1986)
écrivaine, journaliste, militante pacifiste et libertaire.
Appartenant au mouvement néo-malthusien, elle a milité pour la liberté sexuelle, ainsi que pour la liberté de la contraception
et de l’avortement. ]
Voici la douleur dans tes yeux qui nous pousse aux abîmes
On vivrait bien comme les astres mais ton poids de malheur nous décime
Moi j’étais persuadé que le calme tout autour suffirait
Mais tu aimes la torture et voilà que la peine recouvre tes yeux
La sonate en mineur de Beethoven s’enroule dans tes cuisses
Mais les mots que tu chantes avec peine restent englués et périssent
Quand tu brûlais la scène ont brûlé de parfaits innocents
Mais si belle tu étais qu’on priait de tout cœur pour brûler tout autant
Et l’ambre t’entoure en figeant ton esprit volcanique
Un désir pétrifié te voilà un cantique une relique
Et même ta pureté d’autrefois est du sable mouvant
Ton Loth s’est enfui pour danser et tu rentres seule à présent
Mais pour payer ta dette il faudrait que ta chair soit touchée
L’amour qui renaît dans tes veines se fait un rocher
Et tout ton brouillard sera un rempart élevé
Mais tu chanteras je n’y serai plus pour te sauver
Le jardin et la maison
Voici l'heure où le pré, les arbres et les fleurs
Dans l'air dolent et doux soupirent
leurs odeurs.
Les baies du lierre obscur où l'ombre se recueille
Sentant venir le soir se couchent dans leurs feuilles,
Le jet d'eau du jardin, qui monte et redescend,
Fait dans le bassin clair son bruit rafraîchissant ;
La paisible maison respire au jour qui baisse
Les petits orangers fleurissant dans leurs caisses.
Le feuillage qui boit les vapeurs de l'étang
Lassé des feux du jour s'apaise et se détend.
- Peu à peu la maison entr'ouvre ses fenêtres
Où tout le soir vivant et parfumé
pénètre,
Et comme elle, penché sur l'horizon, mon coeur
S'emplit d'ombre, de paix, de rêve et de fraîcheur
Anna de Noailles
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige,
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang
qui se fige.
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
Charles Baudelaire, Les fleurs du mal
Avec la terre, l'eau et le feu
Pour faire avec tout ce qu'on veut
Avec l'étoile du berger
Qu'on
ira bientôt visiter
Avec nos ailes de corail
Qui s'effritent, qui nous font mal
Avec nos larmes et nos rires
Et les passions qui nous déchirent
Nous
sommes des petits dieux fragiles
Si maladroits, si malhabiles
Nous sommes des petits dieux fragiles
Oui, mais quand même, des petits
dieux
Avec du sang sur les trottoirs
Et nous qui passons sans le voir
Avec le cri muet des mères
À genoux dans les cimetières
Avec nos anges silencieux
Qui nous laissent dehors quand il pleut
Avec nos rêves magnifiques
Et nos paroles sans
musique
Nous sommes des petits dieux fragiles
Si maladroits, si malhabiles
Nous sommes des petits dieux fragiles
Oui, mais quand même, des petits dieux
Avec nos cœurs désaccordés
Qui voudraient bien se rapprocher
Avec ces gens dans le journal
Qui saignent
et qui se font du mal
Avec nos yeux, avec nos mains
Pour inventer nos lendemains
Avec notre fureur de vivre
Et d'être heureux et d'être libres
Nous
sommes des petits dieux fragiles
Si maladroits, si malhabiles
Nous sommes des petits dieux fragiles
Oui, mais quand même, des petits
dieux {x2}
Oui, mais quand même
Mama Béa Tekielski
Le presqu’amour ...
Et si nous vivions un presqu’amour,
tu serais ma presqu’elle,
je serai ton presqu’il,
nous naviguerions à vue,
oubliant la couleur du ciel,
avançant sur un fil,
et si nous vivions un presqu’amour...
Et si nous vivions un presqu’amour,
tu serais ma presqu’âme,
je serai ton presqu’homme,
nous voudrions le feu,
en caressant les flammes,
mangeant la pomme,
et si nous vivions un presqu’amour ...
Et si nous vivions un presqu’amour,
tu serais ma presqu’aile,
je serai ta presqu’île
nous aurions beau jeu
en rejouant la belle,
se moquant des imbéciles,
et si nous vivions un presqu’amour ...
M°
Modimo (Pascal)
Ô temps suspend ton vol ...
Au silence des mots, la peine est coutumière,
Qui endort les instincts, les fait taire un moment,
Isolant l'écrivain dans sa cage de verre,
Muré dans son mutisme, sans plus de sentiment.
Le poète est morose et s'impose une pause,
Mêmes sa plume n'ose griffonner le papier,
La muse est apathique, et fait fi de la prose
Quelque part retirée, elle se fait oublier.
Le peintre et sa palette créent de funestes choses,
Le noir couleur corbeau ne cesse de couler,
Sous le ciel embrumé glisse la sinistrose,
Comme un ru de douleur, sur la toile imprégné.
Des volutes s'envolent, dansent sur le plafond,
Mélange de bougie et de bribes d'encens,
Qui baignent l'atmosphère d'un air qui se morfond,
Le silence est pesant, parfois très indécent.
La pluie tombe au-dehors ajoutant la tristesse,
Le poète est stoïke derrière le carreau,
Son âme est éthérée empreinte de faiblesse,
Il attend que sa muse fasse
écho de ses mots.
© Danièle Labranche
I sit at your table every night
I try but I just don’t get by with you
I wish there was a treaty we could sign
I do not care who takes this bloody hill
I’m angry and I’m tired at time
I wish there was a treaty
I wish there was a treaty between your love and mine
Ah, they’re dancing in the street it’s jubilee
We sold ourselves for love but now we’re free
I’m sorry for that ghost I made you be
Only one of us was real and that was me
I haven’t said a word since you been gone
That any liar couldn’t say as well
I just can’t believe the static coming on
You were my ground, my safe and sound
You were my ariel
Ah the fields are crying out it’s jubilee
We sold ourselves for our love but we’re free
I’m sorry for that ghost I made you be
Only one of us was real and that was me
I heard the snakes was baffled by his sin
I shed his scales to find the snake within
But born again is born without a skin
The poison enters into everything
And I wish there was a treaty we could sign
I don not care who takes this bloody hill
I’m angry and I’m tired all the time
I wish there was a treaty,
I wish there was a treaty between your love and mine
j'aime beaucoup ce texte et les mots de Danièle, si vous la suivez, sont souvent de doux bienveillants berceau où se lover, au calme, dans la tendresse et s'y sentir en atmosphère de sérénité:
Si je dois frissonner que ce soit de tes mains
Qui posée sur mon corps ont l'effet de satin
Si je dois en jouir que ce soit de tendresse
Dont je veux m'enivrer sous l'effet des caresses
Que mes yeux fascinés au contact de ta bouche
Le soient de tes baisers qui m'effleurent et me touchent
Sentir les vibratos qui agitent nos corps
Au contact de nos chairs et de nos corps à corps
Que viennent les silence et que monte en puissance
Ce plaisir sensuel empreint de volupté
Accordons à nos corps cette dernière danse
Dans l'ivresse lascive d'un amour passionné.
Voilà, les mots me marquent, je vous les confie. Prenez-en soin...
On n'est pas tous dans ce cas, recevoir les vidéo des nouveaux informations en ligne sur les structures et fonctionnement des institutions, la loi des marchés... , alors que eux s'efforcent de nous informer.
Ils sont co-auteurs d'un fascicule (chez flammarion) où il nous font découvrir le fond des choses, voici le lien de présentation où vous trouverez des extraits.
Pour ma part, je tiendrai sous peu à votre disposition un exemplaire, sur demande ou achat d'un de mes ouvrages (je laisse les frais d'envoi à votre charge, vous comprendrez j'espère)
http://www.bastamag.net/Nous-commencons-a-comprendre-nous-ne-sommes-pas-seuls-Nous-devenons-une-force
Bienheureux de votre compréhension, de votre curiosité, je vous invite à les découvrir
Libres et folles sont mes lettres
Non soumises à conditions
et de la gloire connaître
Ne motive pas ma passion
Seul le besoin d’écriture
Mue mon esprit et mon coeur
Dans un Art sans fioriture
Qui se défie des honneurs
Et toujours de renaître
sera ma préoccupation
Je ne veux ni Dieu ni maître
Autre que mon inspiration
Nunzia
Avec mes remerciements !
Poeta nascitur (On naît poète)
J'ai rêvé de cimaises pour orner mes quatrains,
De bémols, de dièses pour sculpter mes refrains.
Amoureux des auxèses, bâtard sisyphéen,...
Je défie la falaise, l'arrogance à
la main.
Quand bien même Calliope m'eût choisi pour amant,
Nul éclat de pyrope dans mes atermoiements,
Nul poème acope, seuls des vers affligeants
Qui se veulent héliotropes, ne sont que jets pédants.
Ma boîte
de Pandore n'inspire aucune crainte.
Mon Parnasse s'endort, toutes lumières éteintes.
Mon luth s'est fracassé, ma muse m'a quitté.
Me reste la noirceur des âmes sans fortune,
Me reste la douleur d'une folle amertume.
A tenter le grand saut, j'ai trouvé
mon tombeau.
Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t'aime.
La vérité c'est ce qu'on croit
En la nature c'est toi-même.
George Sand.
(1804-1876)
... cet homme simple que j'apprécie par dessus tout:
"Il s'agit juste de faire un pas de côté, mais ce pas de côté fait que vous arrivez au paradis. Un paradis qui se trouve non pas ailleurs et demain mais ici et maintenant. Je vais dire une banalité mais le monde est
d'une puissance terrible et mortifère. Chaque jour, chacun de nous l'éprouve. Après tout, nous ne sommes pas obligés d'obéir. Après tout, nous pouvons tout d'un coup nous réveiller. La vie est une chose extrêmement
fragile et hors de prix. C'est un diamant."
Christian Bobin
... Que j'apprécie particulièrement:
"Une vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent".
Albert Camus
... Quelle démarche entreprendre?
Ce texte est un peu long mais il me paraît très juste et pondéré, démarche d'une analyse très saine.
Je vous le livre tel:
"De la névrose à la démarche spirituelle".
Chaque fois que nous n’osons pas être nous-même, nous souffrons et c’est, je crois, la souffrance fondamentale, celle qui nous accompagnera jusqu’à nos derniers instants. Pour mieux apaiser cette souffrance et devenir nous-même, deux approches nous sont proposées : voie spirituelle et psychothérapie. Pourtant les buts et les moyens de ces deux démarches diffèrent radicalement. Sont-elles complémentaires ?
À l’âge de vingt ans, lorsque je me suis mis en quête de réponses à mon mal-être, j’ai préféré instinctivement un enseignement spirituel qui comportait un travail sur l’inconscient à une psychanalyse classique. Pourquoi ? Parmi les personnes que j’accompagne aujourd’hui dans leur thérapie, certaines viennent pour résoudre des difficultés et d’autres, avec le même genre de problèmes, ont en outre une aspiration spirituelle.
Où réside la différence entre les deux approches ? Théoriquement, la distinction est claire. La thérapie permet de mieux fonctionner dans l’amour et dans le travail – un fonctionnement plus harmonieux du moi, conciliant plaisir et réalité. La spiritualité vise à trouver une sérénité indépendante des aléas de la vie, au-delà des préférences du moi. C’est d’ailleurs la définition de la santé en sanskrit : svastha, littéralement « soi » stable.
Pratiquement, les limites
sont beaucoup plus floues, et j’ai souvent observé un passage spontané d’une approche à l’autre, et même une véritable synergie. En cela, je ne partage pas davantage le point de vue de thérapeutes
qui tiennent la spiritualité pour une fuite dans l’irréalité, que celui d’enseignants spirituels qui considèrent avec suspicion la thérapie – folie, à leurs yeux, que de se risquer à patauger
dans les marécages de l’inconscient…
Dans les deux cas, on recherche la fin de la souffrance, mais de quelle souffrance s’agit-il et quels sont les
moyens mis en œuvre ? Nous commençons une thérapie avec l’espoir de panser nos plaies, de nous délivrer de nos inhibitions ou de répétitions désastreuses, d’affirmer ce que nous sommes, enfin. Nous
avons souffert de manques ou de chocs de l’existence que nous n’avons pas su intégrer, et avons tendance à incriminer la vie, les autres ou une part de nous jugée « mauvaise ».
Nous attendons du thérapeute écoute et compréhension. Peu à peu, nous découvrons que la source de notre malheur se trouve dans nos jugements, nos exigences et dans les deuils que nous avons refusés. Cette souffrance que l’existence nous a infligée dans l’enfance, nous la perpétuons, adulte, en conservant des réactions infantiles où nous nous croyons toujours impuissants et dépendants, victimes en un mot.
Notre moi recouvre peu à peu son unité, assouplit son fonctionnement, prend confiance en ses ressources et peut enfin assouvir ses désirs
véritables. La joie apparaît et un bonheur plus durable naît de ces accomplissements.
Pourtant, au terme de cette démarche, certains se sentent encore insatisfaits, il manque quelque chose d’indéfinissable ; ou bien leur vie tarde à prendre le tournant qu’ils escomptaient, ils piétinent… Arrive alors le questionnement existentiel, spirituel : que manque-t-il ?
L’Absolu ? L’Amour ? Et là intervient le cheminement spirituel qui va examiner notre attitude à chaque instant, avec l’aide compétente d’un maître. Cette présence attentive met en évidence ce qui nous sépare de la vie : l’obstination du moi qui veut la vie à son idée et non telle qu’elle est.
Et le chemin consiste à cesser de se fermer, à lâcher la prétention du moi à commander la vie. Le bonheur qui découle de cette pratique inlassable est discret, puis il grandit et devient émerveillement et gratitude lorsque la certitude de n’être séparé de rien s’affirme. Aucun aspect de la vie n’en est exclu.
Comme un courant d’eau, il ne fait que se renforcer avec le temps. On comprend progressivement la différence avec le simple bonheur d’un moi plus épanoui, sujet à des revirements dès que la vie se montre plus dure.
À l’inverse de ceux que la thérapie n’avait pas comblés, nombre de disciples de voies spirituelles se sentent freinés par un moi souffrant, frustré, et auraient besoin d’une thérapie pour se réconcilier avec eux-mêmes comme avec la vie.
Sinon, les refus qui les habitent les dominent, malgré leurs efforts sincères : la colère, les désirs réprimés au nom de l’idéal spirituel grondent dans la profondeur, la peur, la tristesse du manque tendent à se projeter sur le maître et ils nourrissent envers lui une dépendance infantile.
Au mieux, ils « planent » au-dessus des réalités de la vie ; au pire, ils deviennent des proies pour le dogmatisme et le sectarisme, et rien ne changera s’ils n’en passent par un travail sur l’ombre et les désirs. Certes, nous connaissons l’exemple de sages ou de saints qui, après une jeunesse marquée par la souffrance, ont vécu un complet retournement ; pour eux, la force de l’expérience spirituelle a transcendé les disharmonies du moi, sans passer par la thérapie.
Chacun aussi a pu rencontrer des hommes « ordinaires » simplement heureux dans leur vie, qui n’ont néanmoins suivi aucune espèce de chemin. Je suis maintenant convaincu qu’hormis ces cas minoritaires, nous avons besoin, pour trouver un bonheur durable – un soi stable -, d’œuvrer à pacifier les blessures de notre ego grâce à la compréhension psychologique, tout en cherchant à dépasser ses limites et ses exigences, par une pratique spirituelle bien incarnée. Sinon, nous risquons fort de rester soumis à une névrose enjolivée de spirituel ou de tourner en rond dans une thérapie sans fin.
Mais, surtout, l’expérience de la psychothérapie m’a montré à plusieurs reprises qu’en profondeur ces deux approches tendaient à se rejoindre. Lorsqu’une personne touche le fond d’une émotion, qu’elle retrouve de tout son être – corps, cœur et esprit réunis – une souffrance aiguë du passé, il se produit une bascule d’ordre spirituel.
Je pense par exemple à certains revécus de naissance, où la terreur panique d’un étouffement mortel, le désespoir sans nom d’une absolue solitude, amène l’être aux confins de l’insupportable. Si, dans cet instant, la personne a le courage de ne pas fuir, le noyau de son ego se fissure, elle dépasse ses limites habituelles et touche dans son intériorité la réalité indestructible de la vie, la paix simultanément à la douleur.
Il arrive aussi que la thérapie fasse resurgir des instants privilégiés de l’enfance : le bébé, l’enfant jouit d’une proximité naturelle avec le sacré, expériences du silence, de la lumière, de la nature, de la joie sans cause qui avaient été enfouies en même temps que la souffrance par le refoulement.
Ces moments guérissent d’une manière plus radicale qu’une simple compréhension psychologique : le contact avec la vie nous fait percevoir nos tourments comme des manifestations de cette vie, et celle-ci les traverse en demeurant intacte.
Son attrait nous encourage à nous y abandonner davantage, nous pousse à nous réaliser, autant à travers notre personnalité que dans la dimension impersonnelle qui nous dépasse. Là, le bonheur devient passion de la vie, pour le meilleur comme pour le plus confrontant…
Christophe Massin pour le magazine Clés
...mais point si métaphorique que cela :
"Marcher
dans la nature,
c’est comme se trouver dans une immense bibliothèque
où chaque livre ne contiendrait que des phrases essentielles. "
Christian Bobin
mon âme d'auteur.
Cueillis aux hasard d'une pérégrination de blog en site, j'ai trouvé cette confession de foi. Je la trouve très belle, même si le lecteur y est indument... écorché d'un qualificatif peu respectueux
Ecrits vains?
A tous ceux qui disent qu'être écrivain est un métier,
A tous ceux qui ne s'imaginent du mot que la renommée,
Le nombre "exorbitrant" d'ouvrages vendus,
A tout ceux qui pensent qu'on écrit pour passer le temps,
Qui pensent cela inutile,
A tout ceux-là
je réponds,
Que si vous aviez la moindre idée de ce que ce mot peut signifier,
Vous seriez encore à des milliers de kilomètres de ce qu'il contient.
Parce qu'écrire est à la fois un choix
Et quelque chose qui s'impose à vous avec le temps,
Qui devient une évidence que vous ne pouvez renier,
Parce qu'écrire vous fait plonger dans un état de transe,
Le plus exquis qui soit,
Parce qu'écrire vous malaxe les entrailles, le coeur et l'esprit,
Jusqu'à ce que vous en ayez extrait le meilleur,
Jusqu'à ce que les mots qui se posent sur le papier,
Vous brûlent de leur vérité,
Jusqu'à l'infini presque.
Parce que vous ne choisissez pas les mots,
Mais qu'ils s'imposent à vous dans un tourbillon de lettres,
Fumantes et criantes de réalité,
Que vous passez,
Dès lors que cette fièvre vous a envahi,
Des heures à mettre des maux en mots,
Que vous vous livrez sans peur aucune,
Et que vous entraînez les autres dans cette tempête d'émotions,
De larmes, de rires, de douleurs, d'injustices, de beauté...
Vous dites que peu d'écrivain vivent de leurs livres?
Imbéciles que vous êtes! Vous n'y comprenez toujours rien;
Car TOUT écrivain vit de
ce qu'il écrit.
Car sans ces mots,
Qui vous écorchent et pansent vos plaies,
Qui vous transportent loin de cette réalité,
Sans ces histoires où vous vous perdez,
Peu importe leur
genre,
Peu importe ce que vous en faites,
Sans cela vous n'êtes plus rien,
Un bambin démunis jeté dans la gueule béante aux crocs acérés de la vie,
Un gosse perdu dans la noirceure étouffante
d'une fôret en pleine nuit,
Un gouffre sans fin à l'allure du néant,
Rien.
Il existe plusieurs écrivains,
Tous différents,
Et plusieurs langues,
Mais il n'existe qu'une écriture;
Celle qui nous est souffle de vie,
Flamme brûlant ardemment dans le tréfond de nos âmes,
Qui nous écorche et nous libère,
Qui nous rend maîtres de nos univers,
Qui permet de réveiller
les consciences,
De tout partager,
Même l'impartageable,
Qui est l'espoir de l'humanité.
L'encre de la plume qui glisse sur le papier est semblabe au sang coulant dans nos veines,
Le rythme de nos phrases
résonnent à l'unisson avec les battements de nos coeurs,
Nos pensées fusent,
Plus rapides que nos mains,
Mais les mots qu'elles inscrivent nous rattrapent puis nous dépassent de leur puissance,
Nos souffles
haletants se nourrissent de celle-ci,
Afin de puiser la force de continuer
la tache entreprise de piéger la vie entre ces lignes,
Pour que leurs traces perdurent nos âmes et gravent nos vies à travers l'éternité.
Frei Drang.
C'est un parfum particulier que je viens vous confier. Une amie a écrit ceci:
Les nuits,
Elles sont parfois très longues,
Quand je ne trouve pas,
Le moment opportun,
Pour m'abandonner, pour m'endormir jusqu'au matin.
Les nuits,
Elles sont souvent l'espoir,
Quand j'entrouve ma porte,
Et que je vois la lune éclairant,
Les reflets de la Loire.
Les nuits,
Elles sont souvent tourmentées,
Quand je me mets à penser,
A ce passé chagrin, à cette vie de rien...
Les
nuits,
Elles sont parfois des moments délicieux,
Passés avec les mots que j'apprivoise doucement,
Pour les coucher sur le papier soyeux.
Les
nuits,
Elles sont merveilleuses, voluptueuses,
Quand tu as glissé furtivement, derrière mon oreille,
Des pluies de "je t'aime", elles sont alors
malicieuses...
Les nuits,
Elle sont parfois : douleurs,
Quand mon enfant souffrant,
Je les passe à compter toutes les heures,
Durant
tout ce temps, j'ai peur du malheur !
Les nuits,
Elles sont sûrement un instant de répit,
Un moment où j'ose,
Où tout ce délie,
les interdits, la vie ....
Les nuits,
C'est Paris qui s'éclaire,
Mais pourtant, souvent sous ses lumiéres,
Pour certains c'est la fin,
Quelque
part dans Paris, la nuit !
Les nuits,
Ce n'est pas vrai, tous les chats ne sont pas gris !
Rien ne change malgré tout la nuit !
La nuit c'est la vie,
Rien de plus, rien de moins,
Il faut les rendre belles coûte que coûte,
Pour en faire des écrins pour tout à chacun, des écrins de satin !
Véronique Blandin
Voici le lien de son blog:
http://veromel58.canalblog.com/
Cet être si admirable qu'est notre alter ego a reçu en partage avec le monde entier des mots exquis. C'est vrai, il en est plus, il me
semble, qui chantent la femme dans son absolu que l'homme. Mais ne parle-t-on pas d'avantage de la rose que de ses épines, de la mlajesté de l'arbre plutôt que de ses racines.
Voici un texte qui ne cesse de se rappeler à moi, et pas seulement aux heures de solitudes:
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on
aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui,
preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être,
à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir
la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué
sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux c?urs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant
sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
Antoine Pol
Je le lis, je l'écoute, chaque fois avec un grand plaisir renouvelé.
MerciGeorges de l'avoir immortalisé.
à voir, à écouter : http://www.alventosa.com/gal/diaporamas-gal/gal41/gal/fs_aux.html
Je voudrai vous présenter un homme qui sans être ni mon mentor ni mon modèle compte beaucoup pour moi. Je me retrouve très souvent dans ses textes, il choisit les mots que je veux employer, il voit les choses que je vois. Il en parle à sa manière;
je vous le laisse découvrir via le site:
http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/bobin/bobin.html#3
c'est une jolie promenade à faire et découvrir ses textes nous rajeunit l'âme. Voici quelques extraits :
Je n'écris que dans ce seul dessein : accroître - par le chant et l'amour.
D'où vient le vent ? d'un livre ancien qu'on a oublié de refermer.
Qui ne vient chez nous qu'en notre absence ? l'amour.
Qui rit après sa mort ? la pluie dans le feuillage.
« Un jour, dans cette absence égale, chronique, vous recevriez ces lettres.
L'apparence d'un livre. L'auteur, ce serait vous, c'est-à-dire un autre. Un passant. Une Ombre, lointaine. Personne ».
Très peu de vraies paroles s'échangent chaque jour, vraiment très peu. Peut-être ne tombe-t-on amoureux que pour enfin commencer à parler. Peut-être n'ouvre-t-on un livre que pour enfin commencer à entendre.
"Nous sommes à notre naissance plongés dans cette vie comme dans un bain de vérité, et personne ne nous a assuré que ce bain serait toujours, à tout moment, à la température idéale."
L'homme et la mer
Homme libre, toujours
tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu
l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux
et discrets :
Homme, nul n'a sondé le
fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît
tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié
ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !
Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
Parlez-nous des Enfants.
Et il dit :
Vos
enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.
Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend
de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ;
Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable.
Je viens vous présenter un ami de date récente: Claude Roudil. Ancien enseignant, à la retraite, il écrit beaucoup sur la dimension de la pensée et du ressenti personnel.
On peut ne pas être sensible à ces sujets, il n'en reste pas moins que l'écriture de Claude est belle et sa pensée claire.
Nous commençons de développer tous les deux une relation basée sur la juste reconnaissance de l'acuité de l'autre dans le domaine d'écriture et de pensée qui lui est propre.
En glissant ce lien à votre intention, j'espère vous faire partager un peu de son monde que je reçois pour merveilleux d'une belle clairvoyance. Après, c'est vous qui appréciez ou non😉
N.B. : pour atteindre le lien, faire un clic droit et choisir "ouvrir dans un nouvel onglet"
A votre appréciation...
michèle
29.06.2014 15:53
pas de mots de Modimo ? les maudits maux réapparus sur facebook ?
Tienou
29.06.2014 15:59
Non Michèle, je n'ai pas de nouvelle. normalement il est toujours dans mes contacts, mais reste des plus silencieux
Bisous
Derniers commentaires
03.10 | 09:01
Bonjour Etienne j'aimerai avoir de tes nouvelles,je peins toujours
Amitiés Suzanne
31.01 | 16:28
j'aime vos aquarelles ou l'on peut frôler la sensibilité dans la touche fondue ou émane le mystère
31.01 | 16:07
quel plaisir ce voyage a travers vos mots qui nous laisse un gout miel et d'encore
10.12 | 12:34
Merci beaucoup Anne
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