26. juil., 2015

Jusque où le deuil ?

Le 26 Juillet 2015

    Ceux qui me connaissent un peu savent que j'ai perdu mon Papa fin 2012. J'avais, avant, eu le temps de lui écrire un livre parlant de ma perception de la relation, communication que nous avions tous les deux. Ce livre, non publié encore s'appelle : « Toi, moi Père ». Achevé mi Août 2012, quand mon cher Papa avait encore toute sa lucidité et n'était pas trop affecté par la souffrance morale et physique, il a eu le temps de lire et le relire. Nous avons échangé à ce sujet. L'essentiel qu'il m'en a dit est qu'il n'était pas digne de tout ce que j'y dis et que certaines choses ne lui semblaient pas tout à fait exactes, selon lui. C'est merveilleux non ?

    Je garde de mon Papa une très belle image, celle d'un homme profondément sincère et droit, très aimant. Quand il me manque c'est ce à quoi je pense, ce que je me dis et combien il avait d'affection pour moi (il me l'a écrit dans une merveilleuse lettre). Pourtant son absence aujourd'hui m'est très douloureuse encore. J'ai beau me dire que nous avons résolu beaucoup de choses avant qu'il ne nous quitte, que j'ai eu l'ineffable chance d'être à ses côtés lors de son dernier souffle. Je ne me résout pas à son absence, quand bien même je sais combien il me guide encore par l'esprit qu'il avait, combien il est à mes côtés par la pensée, l'honneur que je lui rend dans certains de mes actes au quotidien.

    J'ai la chance d'être très au fait de la mort, d'en avoir vécu beaucoup avec sérénité, tout comme j'ai vécu la sienne (je suis soignant). Je ne suis donc pas affecté par un trouble à ce sujet. Pourtant sa perte m'est extrêmement douloureuse encore et il me manque terriblement. Je ne parviens pas à me distancier de ce sentiment si lourd que je porte.

    Combien de temps il me faudra et sera-ce un jour ou vivrai-je infiniment dans cette douleur ?

Derniers commentaires

03.10 | 09:01

Bonjour Etienne j'aimerai avoir de tes nouvelles,je peins toujours
Amitiés Suzanne

31.01 | 16:28

j'aime vos aquarelles ou l'on peut frôler la sensibilité dans la touche fondue ou émane le mystère

31.01 | 16:07

quel plaisir ce voyage a travers vos mots qui nous laisse un gout miel et d'encore

10.12 | 12:34

Merci beaucoup Anne

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