8. déc., 2015

Il faudra bien un jour...

Le 8 Décembre 2015

Il faudra bien un jour...

Chaque ligne lue ou entendue est un crève cœur à l'heure où les corbeau survolent les champs électoraux. Tous attendent leur heure, ceux qui parlent ou écrivent et ceux qui vont se repaître des oripeaux laissés par les prôneur d'espérance.

France ! Ils ont tous à la bouche, à l'esprit ce mot.

Qu'en est-il ?

On prédisait jadis de belles gueules de bois à ceux à qui ont reprochait de miser sur le diable. Mais on ne parle plus du diable. Tout au plus du loup dans la bergerie. Et l'image est déjà bien forte en symbole : « les Loups » ! On ne prédit plus rien aujourd'hui. C'est parce qu'on tremble.

Quelque part la raison s'évade. Elle n'a plus de chaînes, elle n'a lus d'ancrage. C'était avant qu'il fallait penser, quand on en avait encore le droit, quand la vermine n'avait pas tout grignoté à grand coup de projections, de sondages. Il n'y a plus de sondage, les fonds de grenier sont là. Il ne nous reste plus rien. Nous ne pouvons même plus parler au futur, ce temps qui conjugue les virades de l'espoir. Nous sommes assis, le cul sur la caisse de dynamite, seulement prêt à essayer d'arrêter celui, celle qui voudra allumer la mèche du feu de notre désespoir. Si nous aurons droit de le faire.

Vous me sentez amer ? Même pas voyez-vous ! Je savais par avance que cela devait se produire. L'être humain Français veut toujours essayer de nouveau les vieilles recettes, même celles qui l'ont conduit à sa perte. Et d’entonner le leitmotiv : « plus jamais ça ! » On le connaît cet élan, celui qui peaufine les prétendues heures de gloire. À bas la belle alliance. Elle ne traîne et n'entraîne que des maux... et derrière elle les traces de sang de ses cadavres. C'est avant qu'il fallait penser à ne pas le faire.

Il aurait fallu se soulever (peut-être avons nous encore un peu de temps devant nous pour le faire), plus nombreux qu'on n'a jamais su le faire et exiger l'expression eet la reconnaissance du seul vote contestataire valable : le vote blanc. Le vrai, pas le bulletin nul. Il faut exiger cette part d'expression qui dit vraiment ni cela ni autre chose. Dans les grandes négociations qui ont cours, on prône la décision contraignante et on semble y croire. Eh bien là aussi, il faut y croire, il faut le faire. Si j'étais chef d'état (mais c'est vrai je ne le serai jamais) je ferais un coup d'état. Je déclarerais nulle l'élection parce que non circonstanciée, pour me rattraper de n'avoir pas eu à temps l'idée de reporter ces élections délabrantes.

Nous avons le pouvoir de l'état d'urgence, mais nous ne nous en sommes pas réellement servi. Qui a usé du refus de droit de rassemblement ? Personne ! Au cœur des précautions à prendre on a osé réunir presque chaque pays du monde et on a osé laissé faire que se fomentent les pires expressions du peuple qui soient.

Se sont tus ceux qui avaient le respect de l'urgence. Ils ont sincèrement cru qu'on irait pas au massacre, qu'on sauverait encore l'espoir. C'est dommage.

Une fois de plus, ils ont tué Jaures ...

Derniers commentaires

03.10 | 09:01

Bonjour Etienne j'aimerai avoir de tes nouvelles,je peins toujours
Amitiés Suzanne

31.01 | 16:28

j'aime vos aquarelles ou l'on peut frôler la sensibilité dans la touche fondue ou émane le mystère

31.01 | 16:07

quel plaisir ce voyage a travers vos mots qui nous laisse un gout miel et d'encore

10.12 | 12:34

Merci beaucoup Anne

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