23. sept., 2016

Des relents de fureur.

Le 23 Septembre 2016

            Des relents de fureur.

      Vous marchez votre allant, guidé par le besoin, l’envie, la nécessité. Il se peut qu’il faille du temps avant que vous n’arriviez. Votre esprit se met « en mode attente ». Passent les mots, passent les idées… ni la raison, ni l’objectivité vous mène, il n’est pas de frein que vos pensées retiennent.

      Quelqu’un avait oublié ce pour quoi vous comptiez et l’idée vous en revient. Plus rien ne vous raccorde au moment que cette pensée que vous portez. Les intentions se déchaînent et vous n’en voulez pas. C’était hier, c’était il y a longtemps l’idée est de maintenant… Passent les mots, passent les idées… ni la raison, ni l’objectivité vous mène, il n’est pas de frein que vos pensées retiennent.

      Vous souhaitez aller de l’avant, ainsi que vos pas vous mènent. Rien, pourtant, en vous de cette idée ne vous distend. Il faut au cœur ce baume, à l’âme autre que ce que l’esprit agresse… Passent les mots, passent les idées… ni la raison, ni l’objectivité vous mène, il n’est pas de frein à vos pensées. Pourtant vous n’avez envie de céder à rien. C’était hier et quand bien même ce ne serait que demain. Vous vous étonnez de ce que votre for intérieur recèle… votre bouche rumine l’envie de tout effacer mais s’y mêle la bave d’une alacrité malsaine. Un autre soi attend une revanche que vous n’espérez pas. Passent les mots, passent les idées… ni la raison, ni l’objectivité vous mène, il n’est pas de frein que vos pensées retiennent.

      Qui va mener ? Qui va perdre ? Il serait si bon que votre quiétude l’emporte et partent à vaut l’eau tous ces mots qui vous harcèlent. On ne vit vraiment bien qu’en l’édification d’une pensée nouvelle. Vous tendez la main, écartez ce rideau aigre qui vous voile. Et vos pas sur le pavé raisonnent une sorte de danse, vos gestes brûlent d’emphase, vos pensée d’effet de manche. Les mots n’ont de pouvoir qu’en ce que la pensée résonne.

      Je vais, là, plus loin, à quelques pas de vous et cette obsession qui vous assaille frappe à mon oreille. Je vous détourne le dos, ose plonger mon regard dans le vôtre. Ai-je assez de foi pour tenter de vous convaincre : las, cessez de lutter ! Je ne vous souhaite qu’un peu de douceur, pas même écarter ces ressauts qui vous embrouilles mais… Passent les mots, passent les idées… ni la raison, ni l’objectivité vous mène, il n’est pas de frein à vos pensées. Il va vous falloir apprendre à laisser fuir les mauvais sangs, les relents de haine. Seul pour vous ne doit compter que le présent.

      Vous marchez votre allant, guidés par le besoin, l’envie, la nécessité. Il se peut qu’il faille du temps avant que vous n’arriviez. Votre esprit se met « en mode alerte ». Laissez choir ce poison qui vous hante !

      Mais …Passent les mots, passent les idées… ni la raison, ni l’objectivité vous mène, il n’est pas de frein que vos pensées retiennent.

 

à Isabelle

Derniers commentaires

03.10 | 09:01

Bonjour Etienne j'aimerai avoir de tes nouvelles,je peins toujours
Amitiés Suzanne

31.01 | 16:28

j'aime vos aquarelles ou l'on peut frôler la sensibilité dans la touche fondue ou émane le mystère

31.01 | 16:07

quel plaisir ce voyage a travers vos mots qui nous laisse un gout miel et d'encore

10.12 | 12:34

Merci beaucoup Anne

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